Hello
Plus d’un mois s’est écoulé depuis mon dernier passage par ici. Pourtant, j’ai plusieurs articles qui me trottent dans la tête mais c’est toujours une histoire de temps. Aujourd’hui, je vous parle de La Torche. Je n’avais pas vraiment prévu d’écrire un article sur cette journée mais j’ai tellement été frappée par ce lieu et les couleurs extraordinaires de cette journée que j’ai eu l’envie de les partager avec vous. Au programme, un peu de texte et surtout des photos.
Sainte-Marine
Vous ne me croirez peut-être pas, mais aussi loin que je m’en souvienne, je crois n’être jamais allée à La Torche… Un lieu si connu et pourtant…
Mais depuis que je suis sur Instagram, j’en ai vu passer des photos de cet endroit et j’avais depuis plusieurs mois le désir d’y aller. Il faut dire que le temps passe très vite – je fais plus de deux heures de route chaque jour pour mon travail – et finalement, en ce début de vacances, nous avons trouvé l’envie et l’énergie d’y aller.
Nous avions prévu de manger sur place mais sur le conseil de Marion Romain -vous connaissez son joli blog où elle partage ses créations brodées et autres, mais aussi ses jolis moments, balades, adresses gourmandes, voyages… ? un site qui vous transmet les bonnes ondes de sa créatrice ♡ – nous avons décidé de nous arrêter à La Misaine, une très bonne crêperie de Sainte-Marine. Nous y sommes allés plusieurs fois et n’avons jamais été déçus. Pour ceux qui aiment les crêpes croustillantes et beurrées, vous pouvez y aller les yeux fermés. En plus, le restaurant se trouve dans une petite maison en pierre sur le port, nichée entre la chapelle et une venelle, qui fait face à Bénodet. Un lieu idéal pour observer les plaisanciers, le passage des bateaux, le petit bac l’été. Après le déjeuner, nous en profitons pour flâner le long du quai avant de repartir direction La Torche.
Sur la grève…
Louis et Damien descendent sur la grève, un paradis pour les enfants. Découvrir une barque échouée sur le rivage, ramasser les cailloux, dénicher des bouts de bois de plus en plus grands et s’amuser à les jeter dans l’eau, aller vers les autres enfants et se faire prendre en photos. Soudain, être ébahi par le navire sablier qui passe déboule à toute vitesse dans la baie et s’enfuit tout aussi rapidement vers le large. Nous profitons de ce soleil qui nous a fait défaut depuis si longtemps. C’est agréable de le sentir réchauffer notre visage, faire scintiller la surface de l’eau, d’entendre le léger clapotis des vaguelettes qui viennent caresser le rivage.
La Torche
Nous arrivons à La Torche aux alentours de quinze heures. Partout autour de nous, un paysage ras, une terre rude et sauvage. Les quelques constructions des années 70 ? qui accueillent restaurants, écoles et magasins de surf sont presque toutes fermées. J’aime cette période de l’année où ces lieux sont encore endormis, où la foule des estivaliers n’a pas encore débarqué et où les paysages ne semblent s’offrir qu’à nous. Sur le parking, nous avons même la chance de découvrir une voiture si rigolote par sa forme : un Fiat 600 (Multipla?) qui attire tous les regards… On dirait qu’elle a été conçue pour se retrouver là tant sa couleur vert amande est parfaitement assortie aux dunes.
Nous sommes ébahis par le spectacle. Le froid et la lumière déclinent une palette de pastels : le vert tendre et le beige de l’ammophile s’entremêlent et rencontrent le sable fin si blanc qu’on dirait par moments de la neige. La mer offre toute une déclinaison de couleurs : d’un gris acier lorsqu’elle vient s’échouer sur la plage au bleu pétrole qui s’étire à l’horizon. Quant au ciel, le bleu si clair semble se fondre avec le reste du paysage. C’est un tableau mouvant que l’on a face à nous et l’on aimerait le photographier tout au long de la journée.
Un terrain de jeu pour tous
Même si le lieu est fréquenté, la plage de Kermabec est si grande – elle s’étend sur plusieurs kilomètres – que l’on est rapidement éloigné les uns des autres. Louis est comme un poisson dans l’eau : il s’amuse avec sa pelle, son râteau et son camion rapportés de Porquerolles. Il contemple les surfeurs qui se jettent à l’eau, les chiens qui gambadent sur la plage, se met à courir vers le large, joue avec l’eau. C’est un véritable plaisir de le voir ainsi. Nous avançons vers le blockhaus de Tronoën qui nous fait prendre conscience de l’érosion côtière. Triste témoin d’un passé sombre, il l’est aussi d’un avenir préoccupant.
La journée avance, le soleil décline et une lumière mordorée apparaît. Mais il est déjà temps de faire demi-tour et de rentrer. J’aurais aimé rester pour contempler le coucher du soleil et capter cet instant… une prochaine fois. Il y a encore tant de belle choses à voir par ici : champs de tulipes, phare d’Eckmühl, Audierne. Il faudra revenir.
Voilà!
J’espère que vous aurez apprécié cette balade autant que nous et qu’elle vous donnera l’envie de (re)découvrir ce coin de Bretagne. Je vous dis à très vite pour un article déco, l’occasion de vous montrer un petit bout de chez nous…
Belle journée
Françoise
Merci pour la balade et tes jolies photos!
Thalieandco
Merci beaucoup Françoise d’avoir pris le temps de lire l’article! J’espère qu’il t’aura permis de retrouver un peu de ton chez toi, belle journée.