Irlande #3-Killarney

Bonjour

 

Voici le troisième volet de notre voyage en Irlande. Lorsque nous avons organisé notre séjour, Killarney apparaissait comme l’un des lieux incontournables de cette île : la région des lacs, le Gap of Dunloe, la Black Valley… autant de sites magnifiques à visiter. Nous avons donc décidé d’y passer deux nuits pour pouvoir les explorer découvrir.  Avec le recul, je dirais que ce fut bien trop court, d’autant qu’avec Louis, nous ne sommes plus aussi libres qu’auparavant et qu’il faut composer avec le temps irlandais – sur les deux jours, nous avons eu une journée de pluie et de  brouillard. Venir à la fin du mois de mai ou en juin lorsque les bourgeons ont éclos et que les arbres ont revêtu leur robe d’été, que l’affluence n’est pas encore trop forte, y rester trois ou quatre jours pour prendre le temps de visiter à pied ou a vélo cette région me semble être la bonne solution.. On gare sa voiture, on enfile ses chaussures de randonnée et on file sur les sentiers pour en prendre plein les yeux, rencontrer des gens fort sympathiques – les Irlandais sont vraiment très hospitaliers -, respirer à plein poumons, se ressourcer. Je vous emmène tout de même avec moi sur les routes de Killarney pour découvrir cette nature qui se dépouille de ses hardes d’hiver. Bonne lecture!

Jour 3 : les lacs de Killarney

Le park hôtel Kenmare

30 avril 2018. Aux environs de 8h? Réveil dans notre chambre « très spacieuse » du Park  Hotel Kenmare. Nous profitons de l’espace démesuré, un immense lit si haut que j’ai du mal à grimper dessus – je suis petite ne suis pas très grande, 1m 56 – et je ne vous parle pas de Louis qui n’arrive pas à l’escalader seul ; un espace salon et des lits superposés, semblables à des cabanes. C’est sûr, les enfants doivent être ravis d’y dormir! Je repense à l’accueil qui nous a été réservé la veille : le jeune portier qui portait une veste en tweed – je l’aurais bien vu incarner l’un des frères de Thomas Shelby à l’écran – Katia, la majordome qui nous a fait visiter la demeure sans jamais se départir de son sourire sincère et toujours prête à répondre à nos questions, cette ambiance feutrée qui règne dès l’entrée avec le feu qui nous accueille dans la cheminée, le large escalier à la magnifique rampe en bois sculpté et la moquette vert sombre qui court dans les différentes ailes du bâtiment.  Un vrai plaisir de rentrer le soir dans un tel lieu, et cela doit être encore plus prégnant, lorsque l’on séjourne à l’automne ou en hiver dans cette région. 

Le petit-déjeuner

Tout le monde est prêt, nous rejoignons la salle de restaurant pour le petit-déjeuner. La grande hauteur sous plafond, le lourd drapé des rideaux, la couleur acajou des meubles qui fait ressortir l’argenterie et les cuivres nous plongent dans une autre époque. Installés près des hautes fenêtres ouvertes sur le parc, nous profitons de la vue. Immédiatement, l’un des serveurs nous apporte la carte. C’est assez surprenant de se voir tendre un menu le matin. Pour Damien, ce sera le petit-déjeuner irlandais avec des œufs brouillés, saucisses ou encore du porridge ; pour moi des pancakes, des fruits frais et des céréales. Je ne sais vous mais de notre côté, nous apprécions manger à une table ronde avec nappe blanche, couverts en argent et vaisselle en porcelaine. Louis découvre son livre sur les trains et nous goûtons cette ambiance paisible. Rapidement, on nous apporte les scones légèrement dorés, les tartines grillées, la marmelade, les pancakes aériens à souhait. Un vrai régal! Autant le repas du dimanche soir n’avait rien d’exceptionnel, autant le petit-déjeuner – hormis le jus d’orange – est succulent.

On serait bien restés là à profiter du cadre en bouquinant mais il fait beau et nous partons pour une balade dans le parc avant de descendre jusqu’à l’embouchure du Rouchty. La mer s’est retirée et l’on retrouve le paysage familier de nos abers bretons. Puis nous prenons la route, direction Killarney, ses lacs.

Park Hotel Kenmare, Shelbourne St, Kenmare, Co Kerry, Ireland

Tél.  d’Irlande:  064 664 1200 /  depuis l’étranger : +353 64 664 1200

Le Ring Of Kerry, direction Killarney

Nous quittons Kenmare et  prenons la route direction Killarney. Commence l’ascension qui doit nous mener au Moll’s Gap.  La route serpente à travers un paysage sauvage. L’impression d’être sur une terre désertée par les hommes. La nature, inhospitalière n’offre que mottes de terres, tourbières, herbes brûlées par les rudes gelées de l’hiver et rares sous-bois de conifères. Le printemps n’a pas encore réussi à percer ici. Les marquages jaunes au sol me font penser aux Etats-Unis (le cliché de la route 66). Seuls sur la route ou presque, nous zigzaguons le long des montagnes, croisant ici et là quelques moutons  paissant tranquillement sur le bord de la chaussée.  

Nous atteignons  le col. Une boutique s’y est installée qui propose souvenirs et restauration rapide, un lieu sans grand intérêt si ce n’est le parking qui laisse entrevoir le versant et ses terres tout aussi sauvages. Nous descendons vers la vallée et nous arrêtons une première fois, non loin de la ladies view – pour la petite histoire, ce lieu doit son nom à la reine Victoria qui, alors qu’elle se rendait à Muckross house en 1861, fut charmée par la vue et invita ses dames de compagnie à la rejoindre. Quand on contemple ce panorama sur la vallée de Killarney, on comprend très bien sa réaction. Toujours cette palette d’ocres et de bruns, que déclinent la végétation et l’écorce des arbres encore dépouillés de leurs frondaisons, au milieu de laquelle scintillent les nappes d’argent de l’Upper Lake. On dirait des flaques d’étain encore brûlant qui s’écoulent dans le paysage.

Notes  : la saison touristique n’avait peut-être pas encore débuté mais nous n’avons eu aucun mal à nous garer aux différents endroits où nous nous sommes arrêtés. Apparement, ce n’est pas toujours le cas, notamment l’été où, selon les guides, des hordes de cars touristiques déferlent. Un regret peut-être, que la végétation ne se fût pas encore éveillée. J’aurais aimé voir les verts profonds de l’Irlande. Il faudra sans doute revenir (à la fin mai ou en juin? )

Nous continuons notre route et redescendons doucement vers Killarney. La route, plutôt étroite même s’il y a deux voies, est ceinte par endroits de murets en pierre. Alors que nous longeons le Muckross lake, la végétation se fait plus luxuriante, les sous-bois nous abritent de leurs feuilles. Nous nous arrêtons sur un parking (coordonnées GPS : 52°00’12.2″N 9°30’51.3″W) depuis lequel plusieurs chemins de randonnée sont accessibles. Les eaux du lac sont superbes, un véritable miroir dans lequel se reflètent la montagne, les arbres, les nuages. Un havre de paix. J’aimerais en faire le tour mais il est déjà près de midi et un petit ventre crie famine.

Nous décidons de rejoindre Killarney pour le déjeuner. Les abords de la ville nous semblent peu attrayants. Beaucoup d’hôtels se sont construits le long de la N71 – sans doute pour accueillir ces fameux cars – et même si les lignes architecturales se veulent classiques, tout cela est trop ordonné à mon goût : ces hôtels qui se succèdent, précédés de leur parking et de leurs barrières ou murets n’apportent rien au lieu. Nous arrivons dans le centre-ville et espérons découvrir une jolie surprise. Finalement, je ne sais si c’est la fatigue, le monde, les odeurs de nourriture grasse, nous n’accrochons pas. Nous rentrons dans une supérette – pour être exacte, un Spar – avec l’idée de faire un pique-nique et nous découvrons qu’ils réalisent des sandwichs  sur place. D’un regard, nous optons pour cette solution rapide et efficace et décidons finalement de le manger dans l’espace cafétéria qui se trouve à l’entrée. Entre nous, cela n’a rien de séduisant mais nous assistons à une scène du quotidien si significative. Peu après nous êtres installés, plusieurs « lycéens », reconnaissables à leur uniforme, achètent à leur tour leur déjeuner et s’installent pour manger. Ce qui est étrange, c’est que seuls des garçons sont présents ; je dis étrange car le lendemain, nous passons devant un autre Spar à Killorglinn et nous assistons à la même scène. Nous saisissons ainsi un fragment de la vie en Irlande, cette jeunesse qui peut encore être amenée à fréquenter des écoles mixtes mais également des établissements pour garçons ou pour filles et celles-ci que nous ne voyons pas ou à peine. D’ailleurs, un autre fait sociétal nous saute aux yeux, les pancartes en faveur ou en défaveur – bien plus nombreuses dans le ring of Kerry – de l’avortement. J’apprends alors qu’en Irlande, il est interdit pour une femme d’avorter à moins que sa vie ne soit en danger et qu’un référendum est organisé à ce sujet. A notre retour en France, nous avons suivi cet événement et avons été heureux d’apprendre le vote massif en faveur de l’abrogation de cette interdiction. Je m’égare un peu mais c’est toujours enrichissant de s’intéresser aux réalités d’un pays, de les mettre en lumière avec le nôtre, combien certains droits sont précieux et que même en Europe, ils ne sont pas forcément acquis. 

Muckross house

Il est une « image d’Epinal »des pays d’Outre-Manche : les paysages sauvages sur lesquels veillent manoirs et châteaux, si possible hantés. J’ai goûté pour la première fois à ce tableau fascinant à travers la littérature – romans noirs et romans policiers dU XVIIIe au XXe siècle- et puis j’ai concrétisé cet attrait lors de notre voyage en Angleterre en 2010. Se rendre sur ces terres sans voir un château, c’est un peu comme aller sur la Côte d’Azur sans se baigner, non?

Nous quittons Killarney, tournons à droite et franchissons le lourd portail qui ferme l’accès au site à partir de 19h . Une route boisée nous mène au parking gratuit. Nous laissons la voiture et gagnons le parc. Muckross House se découvre progressivement au voyageur  : elle offre en premier au regard ses hauts pignons avant de découvrir son aile nord-ouest puis finalement sa façade monumentale tournée vers le lac. La couleur grège de ces pierres de taille en grès, ces larges fenêtres à meneaux symétriques et ces toits à fortes pente, résurgence du style élisabéthain,  donnent au lieu un charme inquiétant accentué par le ciel qui s’assombrit. On s’imaginerait bien, à la nuit tombée, errer dans les couloirs de cette demeure, à la lueur des chandelles, dîner devant ces baies vitrées et pourquoi pas guetter les fantômes qui rôdent… Nous nous contentons d’un tour dans le parc arboré. Cerisiers en fleurs, rosiers, serres, massifs de rhododendrons… un plaisir pour les yeux. Et si l’on veut entamer le tour du lac, un chemin permet de le faire, à pied, en calèche ou à vélo.

Notes : l’accès au parc est gratuit. Le manoir se visite (9 euros par adulte qui peut être couplé avec la visite de la ferme 15 euros, activité ludique pour les enfants, gratuit pour les enfants jusqu’à 6 ans, au delà 6 euros + tarifs famille) mais il s’agit d’une visite guidée d’une heure, ce qui n’est pas vraiment adapté pour les petits, nous avons préféré renoncer.

Il est également possible de visiter le Ross Castle sur l’autre rive du lac, un forteresse médiévale du XVe siècle.

Retour à Kenmare

Nous reprenons la N71 en sens inverse direction Kenmare. Le soleil décline, les noirs et gris de la roche et de ces nappes argentées se font plus intenses. Nous nous arrêtons sur un petit parking et descendons sur la grève. La végétation est à nouveau rude et stérile. Quelques arbres ont réussi à grignoter un lopin de terre sur la pierre et poussent sur le versant de la colline. Le paysage est assez irréel et invite notre esprit à vagabonder. Louis en profite pour lancer des cailloux dans l’eau. Attention à ce qu’il ne réveille pas le monstre tapi dans les profondeurs. Alors que nous remontons vers le parking, un artiste s’est installé en haut de la grève. On peut dire qu’il vit sa peinture. Il peint à même les mains qu’il plonge dans d’énormes pots de peinture et jette d’épais aplats de sur sa toile. Il nous a d’autant plus marqués que sur les côtés de son camion, des strates de peinture se mêlent et prennent vie telles des vagues, des tourbillons. Je me rends compte que c’est cela que j’aurais dû photographier mais je ne suis jamais à l’aise pour  prendre les gens en photos, surtout à leur insu. Cela vous procure la même sensation? 

Ladies view

Nous continuons notre route et ne résistons pas à l’envie de nous arrêter une seconde fois pour contempler le panorama qu’offre les ladies view. Le flanc des montagnes a revêtu son manteau mordoré. Des biches, sorties des sous-bois, paissent juste au-dessous de nous. Louis les aperçoit, se montre curieux.

Nous regagnons enfin Kenmare. C’est une jolie petite ville, trois rues principales, des maisons colorées, des devantures en bois, de belles enseignes, des fenêtres fleuries. Nous choisissons au hasard un pub, le Paddy Foley’s Restaurant. Le bar dégage une atmosphère très chaleureuse : musique irlandaise, feu dans la cheminée et serveurs très sympathiques. Bien installés dans les banquettes, nous sirotons une Guinness en remplissant notre carnet de voyage et nous décidons finalement de commander un plateau de fromages et de charcuterie histoire de se restaurer. Un lieu où règne une belle ambiance. 

Jour 4 : de Kenmare à Balligskelligs

Kenmare

1er mai. Jour pluvieux et brumeux. A notre réveil, la pluie tombe drue. Ce sera un jour sans. Nous prenons notre temps, tant pour profiter de la chambre que du petit-déjeuner. Nous commandons tous deux des pancakes, séduits par leur pâte alvéolée et si légère, des oeufs brouillés et du saumon pour Damien, des abricots pochés au miel et à la verveine pour moi. Louis prend des chocopops. Le tout est excellent comme la veille. A travers la fenêtre, nous contemplons, dubitatifs la pluie qui ne cesse de tomber. Il faut cependant quitter les lieux. Louis repart avec son mouton qui lui a été offert par l’hôtel en saluant tout le monde comme à son habitude.   

Nous décidons de prendre la même route que la veille et, arrivés au col, bifurquons vers la gauche, direction le Gap of Dunloe. Impossible pourtant de sortir de la voiture. Nous sillonnons les routes de la Black valley à travers la lande : un vrai dédale qui nous fait perdre notre sens de l’orientation. Nous tentons une brève sortie près d’une rivière surprenante par les éboulements de roches qui s’y trouvent. Quelques maisons semblent perdues au milieu de cette vallée et il ne doit pas être évident de vivre dans un lieu si reculé pour le coup. L’humidité stagnante, les couleurs sombres, la terre stérile dégagent une atmosphère morose. Comme ce doit être magnifique cependant de parcourir cette terre enflammée par les rayons du soleil et de la contempler depuis les différents promontoires qu’offre le sentier qui la parcourt.

Nous prenons ensuite la direction du Gap of Dunloe. Dans notre ignorance, nous avons de la chance. J’ai découvert après coup que les voitures n’y étaient pas les bienvenues. Heureusement pour nous, le mauvais temps avait vidé les routes et nous étions seuls. Arrivés au Gap of Dunloe, alors que nous prenons quelques photos vitre ouverte, nous voyons arriver trois ou quatre calèches découvertes alors qu’il pleut à torrent. J’ai du mal à concevoir l’envie de partir ainsi se balader et le plaisir que l’on peut en retirer. Nous redescendons, bien déçus de ne pouvoir toujours sortir et prenons la direction de Killorglin. La route est ceinte de murets et de champs verdoyants, ce qui tranche avec les paysages que nous avons laissés derrière nous. J’ai toujours cette sensation lorsque je suis au milieu d’un paysage aride qu’il me serait difficile de vivre dans une région où l’herbe n’est pas suffisamment verte. Mon côté bretonne sans doute.

Arrivés à Beaufort, nous tournons à gauche et nous continuons. La route est belle, de chaque côté les prés et les arbres qui forment par endroits une voûte au-dessus de nos têtes. Alors que nous empruntons l’Annadale road, qui mène à Killorglin, les frondaisons se font plus épaisses et l’on a cette sensation d’être dans un tunnel végétal. Nous déjeunons au Bianconi, une jolie adresse où la cuisine est familiale et bonne, l’ambiance conviviale. Boeuf bourguignon pour moi, côtes de porc pour Damien et saucisses frites pour Louis, de quoi nous remonter le moral par ce mauvais temps. Nous terminons par un délicieux crumble aux pommes. Nous cherchons ensuite un adaptateur pour prise – nous ne sommes pas très organisés – et grâce à la gentillesse et aux conseils d’une jeune femme, nous en trouvons finalement un dans une droguerie.

Nous repartons direction Ballingskelligs. Nous longeons la côte et nous arrêtons sur la plage de Ross Strand avec l’espoir de  pouvoir nous balader un peu sur la plage mais le brouillard est toujours là et la pluie n’est pas très loin. Nous sommes rapidement obligés de remonter en voiture. Dépités, car cette baie entourée de montagnes semblait magnifique, nous empruntons la petite route R564 qui part à l’assaut de ces monts et rejoignons ainsi le Ring of Kerry. La route est splendide même si nous n’en profitons guère, vu les conditions. A l’entrée de Caherciveen, le panorama sur la Valentia river vaut le détour d’autant qu’une nappe brumeuse recouvre les collines verdoyantes. J’aime ce jeu de bandes blanches et vertes. Nous en profitons pour faire quelques courses. Bon, côté repérage de boutiques, nous avons des progrès à faire. Nous nous arrêtons au Centra face à l’église. Je me lance à la recherche de pâtes et après avoir fait plusieurs fois le tour des rayons, je les trouve finalement … au rayon cuisines étrangères sur la rangée du bas. C’est assez déconcertant de voir que cet aliment qui occupe un rangée entière chez nous est considéré comme un produit exotique ici. Plus tard, nous apprendrons qu’il y avait un supermarché à la sortie de la ville… Bref, j’attends mon tour à la caisse derrière un Irlandais tels qu’on pourrait les voir dans les films, cheveux longs bouclés, pull en laine et pantalon en velours, parka, bottes avec son chien. Je sais, c’est cliché mais je me sens vraiment en Irlande.

Finalement, grâce aux précieuses indications d’Anne-Marie, nous arrivons sans difficultés à notre Airbnb, une petite maison blanche perdue sur les flancs de la colline face à la mer. La vue est imprenable sur l’Atlantique et l’intérieur est très agréable avec ses grandes fenêtres tournées vers l’océan et la cheminée dans le salon. Tout est propre et bien rangé et la maison est parfaitement équipée.  La journée passée en voiture nous donne l’envie de sortir un peu et nous décidons de rejoindre Portmagee,  un charmant village de pêche. Nous nous laissons tenter par The Moorings. L’ambiance y est chaleureuse et nous apprécions le plat du jour, un dos de saumon et ses petites légumes. Un lieu agréable pour terminer une journée si brumeuse et pluvieuse. 

Ainsi s’achève ce troisième article. Il me reste à vous parler de la dernière partie de notre voyage au bout de cette péninsule, de notre découverte de Valentia Island ou encore de Derrynane beach pour achever le récit de ce voyage. J’espère que vous resterez avec moi jusqu’au bout et que vous aurez l’envie d’explorer cette terre encore sauvage.  

 

Belle journée

Thalieandco

Bonjour, jeune femme de 35 ans, mariée et maman d'un petit garçon, je suis passionnée par la déco, les voyages, les petits plaisirs du quotidien. Je souhaite vous faire partager mes découvertes : les endroits qui m'ont marquée, mes inspirations et goûts du moment, les belles rencontres, les moments qui enchantent la vie jour après jour. Je vous souhaite une bonne lecture et n'hésitez pas à m'envoyer un message ou à me laisser un commentaire. Thalieandco

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