Une balade à Keremma

Bonjour

Après une très longue période d’hibernation, nous réussissons enfin à remettre le nez dehors. La mer me manquait, son bruit, l’odeur d’iode, l’horizon, les pieds qui s’enfoncent dans le sable et c’est un vrai bonheur de pouvoir à nouveau sortir, sentir le soleil qui nous réchauffe, marcher, se libérer un temps des contingences de ce monde actuel où tout va si vite, où le contact avec la nature s’étiole. Direction les dunes de Keremma pour une balade à quatre un dimanche après-midi.

Une histoire d’enfance. Les dunes de Keremma, c’est une longue histoire d’amour. Petite, nous y allions très souvent avec mes parents, j’ai des photos de moi à un an, deux ans, qui foule le sable fin de cette immense plage qui court de Plouguerneau jusque Plouescat. L’hiver comme l’été, c’était un véritable terrain de jeu. Courir après notre cocker Texane, pêcher les coques à l’oeil, se baigner, guetter les lapins dans les dunes, rêver de galoper à cheval… Un lieu merveilleux, un petit paradis perdu 

Première balade à quatre. En vrai, nous nous y sommes pris à deux fois avant de pouvoir profiter de cette plage. Lors de notre première sortie, il nous a fallu un certain temps pour préparer le sac d’Emma et comme il faut toujours un loupé, nous n’avons pas pensé à prendre du rechange pour Louis… Quelle erreur ! Vingt minutes après notre arrivée, Louis s’en était donné à coeur joie et est revenu tout guilleret  mais le jean trempé. Résultat, retour illico à la maison. Moralité, toujours prendre du rechange pour les enfants tous les enfants, on ne sait jamais ce qu’ils nous réservent.  

Un écrin de douceur. Ce fut l’occasion de tester la poussette en dehors de la ville. Comme toutes les poussettes, il faut la porter le temps de passer la bande de sable sec mais une fois cette étape franchie, c’est un vrai cocon pour notre petite Emma. Le tissu à l’intérieur de la nacelle est tout doux, le matelas moelleux et elle est bien au chaud, à l’abri du froid, du vent. Les roues, très larges, permettent de se balader sans difficulté sur la plage. En plus, je trouve qu’elle se  fond parfaitement dans le paysage breton, non ? En tout cas, il y en a deux qui se disputent pour savoir qui conduira le carrosse de mademoiselle  

Barques échouées sur la plage. Le regard attiré par ces deux coques endormies près des dunes. L’envie de voir ces frêles esquifs voguer sur la nappe liquide et gagner les voiliers tournés vers le large.  ♡

Innocence. Redécouvrir la beauté de ce qui nous entoure à travers les yeux d’un enfant, s’émerveiller devant « une vague qui risque de nous emporter vers le large » dixit Louis, sauter dans les vagues qui viennent s’échouer sur le rivage ou au contraire s’enfuir à leur approche, jouer avec les algues qui forment un barrage, autant de souvenirs enfouis qui refont surface.

Tableaux mouvants. Observer les vagues qui viennent mourir sur le sable, les motifs des algues, ballottés par les flots, leurs teintes variées, les chatoiements au soleil. Comme un pinceau qui fait et défait invariablement la même peinture, pourtant différent à chaque passage. Le regard se perd dans ces amas d’algues déposés par mer, dans cette eau translucide qui s’éclaircit à mesure qu’elle disparait ♡

Je suis impatiente de pouvoir à nouveau sortir et explorer notre cher Finistère, découvrir de nouveaux endroits ou fouler les chemins maintes fois parcourus et adorés. D’ici là, je vous souhaite une 

Belle journée

Thalieandco

Bonjour, jeune femme de 35 ans, mariée et maman d'un petit garçon, je suis passionnée par la déco, les voyages, les petits plaisirs du quotidien. Je souhaite vous faire partager mes découvertes : les endroits qui m'ont marquée, mes inspirations et goûts du moment, les belles rencontres, les moments qui enchantent la vie jour après jour. Je vous souhaite une bonne lecture et n'hésitez pas à m'envoyer un message ou à me laisser un commentaire. Thalieandco

  1. Répondre

    Maïlys LD

    17 juillet 2019

    Keremma, quel doux nom. Évidemment, j’ai encore du aller chercher sur Maps où est-ce que ça pouvait bien se situer (bien que je me doutais que c’était en Bretagne). 😉 Chaque lieu que tu nous partage ici à une résonance toute particulière pour toi, que ce soit un souvenir d’enfance, un sentiment profond, un émerveillement imprévu. Tu m’as l’air tant ouverte à trouver le beau dans chaque instant, dans chaque endroit, dans chaque objet. Je me souviens de la mer en hiver, je crois que c’est ma période préférée et je ne comprend pas pourquoi tout le monde s’obstine à y aller l’été. Les odeurs sont plus fortes en hiver, les plages sont désertes, l’océan/la mer sont déchaînés, les bruits emplissent l’âme et les paysages sont toujours aussi incroyables. Le fait que je ne me baigne ni dans la mer, ni dans l’océan joue peut-être sur tout cela mais vraiment, pour moi l’automne et l’hiver sont les périodes parfaites pour ce genre d’endroits.

    • Répondre

      Thalieandco

      29 juillet 2019

      Merci Maïlys, sincèrement. La plage l’été, c’est sympa surtout quand la mer est chaude – bon, en même temps qui dit mer chaude dit plage bondée – mais c’est vrai que la mer l’hiver c’est vraiment somptueux et ce vent qui vous cingle le visage, ces vagues, ces odeurs. Je te rejoins sur la beauté de cet élément en automne et en hiver.

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